Les mots surlignés font l'objet d'une note
1Reçue à Montélimar, le 26 août 1573.
2Mon cousin, je vous envoye mon edict de paciffication, lequel jay puis naguières
3envoyé en ma court de parlement de Daulphiné pour publier, ne faisant
4aucun doubte que, à limmitation de ma court de parlement de Paris, il ne soit
5publyé par madite court incontinant et sans aucune difficulté, vous pryant
6y tenir la main et le faire aussy publyer en lestendue de votre gouvernement
7par tous les lieux et endroictz acoustumez à ce faire, donner ordre quil soit
8exactement observé et que les contrevenans soient rigoureusement pugniz
9et chastiez. Nayant rien qui me soit tant recommandé que destablir par le
10moyen dicellui un repoz très asseuré par tout mon royaume œuvre
11que je recongnoys deppendre après la declaration de mon voulloir de la
12prudence et vigillence des gouverneurs de mes provinces et autres qui
13commandent en icelles soubz mon nom, au moyen de quoy, mon cousin,
14je vous prye de rechef, comme vous avez tousiours esté soigneux
15de me faire obeyr, lestre encores en ceste occasion plus que ne lavez esté,
16affin que je puisse veoir mon intention executtée comme je le desire,
17et vous me ferez service très agreable. Priant Dieu, mon cousin,
18vous avoir en sa sainte garde. Escript à Paris le XVIIe jour
19daoust 1573.
20Charles
21De neufville s[ecretair]e